3.19 – Grande Dépression au Canada
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3.19 – Grande Dépression au Canada
Question à l'étude : Dans quelle mesure la résistance au libéralisme est-elle justifiée?
Du succès économique au désastre économique
De 1919 à 1929, le Canada avait l'économie qui croissait le plus rapidement dans le monde. Cependant, pendant la Grande Dépression, les Canadiens ont été frappés durement. La production a diminué et le chômage était élevé. Les entreprises
ont fermé à mesure que les profits devenaient des pertes. Les familles ont perdu leurs actifs et ont contracté d'énormes dettes. Comme les prix des produits agricoles et miniers et ceux du bois de construction chutaient, des milliers de personnes
ont perdu leur emploi.
À la différence du gouvernement américain, le gouvernement canadien n'a pas pris de mesures immédiates et extrêmes pour s'occuper de ces problèmes. Quand la Dépression a commencé, le premier ministre libéral MacKenzie King était au pouvoir. Il a cru que l'économie se redresserait elle-même. Il a perdu l'élection fédérale de 1930 au profit du conservateur R.B. Bennett, qui a fait quelques tentatives mineures de création d'emplois pour les personnes sans travail, mais qui a tout de même maintenu une attitude de laissez-faire.
Regarde la caricature politique à droite. Le caricaturiste met en scène le Parti libéral, symbolisé par l'homme qui porte une casquette de travailleur et qui représente l'ancien premier ministre Mackenzie King. Ce dernier met sur le seuil du gouvernement conservateur un bébé dans un panier, sur lequel on peut lire : « Se débarrasser des erreurs administratives du gouvernement libéral ».
Les politiques de Bennett ont mené à la formation de la Banque du Canada, la banque centrale du pays. Avant le gouvernement de Bennett, les banques canadiennes étaient privées. La Banque du Canada a été utilisée pour règlementer l'économie. Aujourd'hui, le système bancaire du Canada est considéré par le Forum économique mondial comme le plus efficace et le plus sûr dans le monde.
Finalement, Bennett a essayé d'appliquer des politiques semblables à celles du New Deal, mais beaucoup d'entre elles ont été invalidées par les cours. En 1935, il a perdu l'élection fédérale, et MacKenzie King, qui reprenait le pouvoir, a mis en œuvre beaucoup de programmes sociaux qui sont toujours en vigueur au Canada aujourd'hui.
À la différence du gouvernement américain, le gouvernement canadien n'a pas pris de mesures immédiates et extrêmes pour s'occuper de ces problèmes. Quand la Dépression a commencé, le premier ministre libéral MacKenzie King était au pouvoir. Il a cru que l'économie se redresserait elle-même. Il a perdu l'élection fédérale de 1930 au profit du conservateur R.B. Bennett, qui a fait quelques tentatives mineures de création d'emplois pour les personnes sans travail, mais qui a tout de même maintenu une attitude de laissez-faire.
Regarde la caricature politique à droite. Le caricaturiste met en scène le Parti libéral, symbolisé par l'homme qui porte une casquette de travailleur et qui représente l'ancien premier ministre Mackenzie King. Ce dernier met sur le seuil du gouvernement conservateur un bébé dans un panier, sur lequel on peut lire : « Se débarrasser des erreurs administratives du gouvernement libéral ».
Les politiques de Bennett ont mené à la formation de la Banque du Canada, la banque centrale du pays. Avant le gouvernement de Bennett, les banques canadiennes étaient privées. La Banque du Canada a été utilisée pour règlementer l'économie. Aujourd'hui, le système bancaire du Canada est considéré par le Forum économique mondial comme le plus efficace et le plus sûr dans le monde.
Finalement, Bennett a essayé d'appliquer des politiques semblables à celles du New Deal, mais beaucoup d'entre elles ont été invalidées par les cours. En 1935, il a perdu l'élection fédérale, et MacKenzie King, qui reprenait le pouvoir, a mis en œuvre beaucoup de programmes sociaux qui sont toujours en vigueur au Canada aujourd'hui.
Traduction : Gouvernement Bennett
Sur le panier : Se débarrasser des erreurs administratives du gouvernement libéral
— Arthur George Racey, Montreal Star, 1931-
courtoisie Bibliothèque et Archives Canada
Bennett était un homme riche qui avait grandi dans une famille relativement pauvre. Il a vécu selon la devise « Travaille aussi dur que tu peux, gagne tout ce que tu peux, sauve tout ce que tu peux, et donne ensuite tout ce que tu peux ». Cependant, il exhibait souvent sa richesse, ce qui l'a rendu impopulaire chez des milliers de Canadiens sans emploi. Pendant cette période de l'histoire, beaucoup de Canadiens possédaient des voitures, mais ne pouvaient pas se permettre d'acheter de l'essence. Souvent, ils enlevaient le moteur et les fenêtres de leur véhicule et le faisaient tirer par des chevaux. Ces véhicules ont été appelés « bogheis de Bennett »; il s'agissait d'un reproche adressé au premier ministre, à qui plusieurs attribuaient la pauvreté du pays.
Lis la section « Les réponses du gouvernement canadien à la Dépression » aux pages 210 à 212 de ton manuel Regards sur l'idéologie.
Pendant que tu lis, prends des notes sur les questions suivantes :
- Comment les changements des politiques gouvernementales des États-Unis et du Canada ont-ils influencé le libéralisme moderne dans la première moitié du 20e siècle?
- Quelles idées sur le libéralisme classique et le capitalisme de laissez-faire sont présentées?
- Ces idées constituent-elles un refus du libéralisme classique ou une extension des libertés pour tous?
- Crois-tu que ces idées sont justifiées?
Prends des notes, soit dans un cahier soit sur ton ordinateur, sur ce que tu viens de lire dans ton livre. Familiarise-toi avec le guide
Comment prendre des notes. Une fois terminé, reviens à cette page afin de continuer ce module.