6.7 – Économies planifiées et principes libéraux
Completion requirements
6.7 – Économies planifiées et principes libéraux
Question à l'étude : Dans quelle mesure les principes du libéralisme sont-ils viables?
Est-il possible qu'une économie planifiée reflète les principes du libéralisme?
Comme tu l'as appris, deux principes clés d'une idéologie collectiviste sont l'égalité économique et l'intérêt collectif. On appelle le système économique d'un pays communiste totalitaire une économie planifiée ou une économie centralisée planifiée.
©Wikimedia Commons
« De chacun selon sa capacité, à chacun selon son besoin. » Karl Marx
Dans une économie planifiée ou dirigée, les moyens de production (la terre, la main-d'œuvre et le capital) sont possédés par « le peuple », mais pas par les individus. Ils sont la propriété du gouvernement, tout comme la richesse générée par la production qui est redistribuée aux gens selon l'idée communiste « de chacun selon sa capacité, à chacun selon ses besoins ». Le gouvernement décide de la manière dont le système économique fonctionnera. Il planifie ce qui sera produit, la manière dont cela sera produit, comment et où les marchandises produites seront vendues, et comment l'argent qui est gagné sera distribué. La concurrence entre les individus et les entreprises privées n'existe pas.
À son point extrême, un gouvernement qui utilise une économie planifiée possède les banques et décide qui reçoit des prêts, quel taux intérêt est payé sur l'épargne et comment les profits des banques sont dépensés. Le gouvernement possède les usines et décide combien de paires de chaussures seront fabriquées, combien elles couteront et où elles seront vendues. Il possède les fermes et il dicte aux fermiers ce qu'ils doivent planter, quand ils doivent le faire, combien leurs champs doivent produire et combien les ouvriers seront payés. Il décide avec quels pays il fera des affaires, et quels pays peuvent investir ou faire des affaires avec lui.
Tu as appris qu'une des raisons de l'effondrement de l'Union soviétique a été l'échec de son économie. La planification centrale n'a pas réussi à fournir aux Soviétiques la liberté économique. Leurs besoins n'ont pas été satisfaits par ce type d'économie.
À son point extrême, un gouvernement qui utilise une économie planifiée possède les banques et décide qui reçoit des prêts, quel taux intérêt est payé sur l'épargne et comment les profits des banques sont dépensés. Le gouvernement possède les usines et décide combien de paires de chaussures seront fabriquées, combien elles couteront et où elles seront vendues. Il possède les fermes et il dicte aux fermiers ce qu'ils doivent planter, quand ils doivent le faire, combien leurs champs doivent produire et combien les ouvriers seront payés. Il décide avec quels pays il fera des affaires, et quels pays peuvent investir ou faire des affaires avec lui.
Tu as appris qu'une des raisons de l'effondrement de l'Union soviétique a été l'échec de son économie. La planification centrale n'a pas réussi à fournir aux Soviétiques la liberté économique. Leurs besoins n'ont pas été satisfaits par ce type d'économie.
Cette image du photographe canadien Edward Burtynsky montre une usine moderne de traitement des poulets en Chine communiste. Ces dernières années, la Chine a adopté une approche très différente dans son économie communiste, qui l'a menée à une croissance économique stupéfiante.
Une économie planifiée est-elle nécessairement vouée à l'échec?
Pendant que tu lis, prends des notes sur les questions suivantes :
- Une économie planifiée peut-elle refléter les principes du libéralisme?
- Le communisme est-il viable dans notre monde aujourd'hui?
Ton étude du système économique de l'ancienne Union soviétique t'a montré que les gens y avaient très peu de liberté économique. Les propriétaires d'entreprises ne pouvaient pas rivaliser entre eux pour obtenir le succès économique. Les gens avaient très peu d'occasions de travailler dans leur intérêt personnel. Les individus ne pouvaient pas devenir riches en ayant une bonne idée ou en fabriquant un produit pour le vendre. Les consommateurs avaient peu de choix entre les produits qu'ils pouvaient acheter. Les individus n'étaient pas toujours libres de faire leurs propres choix de carrière.
En URSS, la Commission de planification d'État (GOSPLAN) produisait des « chiffres de contrôle » ou des pronostics pour l'économie durant les premières années du régime communiste. La Commission faisait des plans et des suggestions pour augmenter la production dans les entreprises d'État. Après 1927, Staline a réclamé des plans plus ambitieux, et le premier d'une longue suite de « plans quinquennaux » a été présenté. Le premier plan quinquennal s'est concentré sur le développement du fer et de l'acier, des machines-outils, de l'énergie électrique et du transport, afin de produire des machines qui amélioreraient la production agricole. Il y a eu douze plans quinquennaux sous le régime communiste de l'Union soviétique. La loi obligeait toutes les entreprises à atteindre leurs cibles.
L'objectif communiste de travailler dans l'intérêt collectif a également été encouragé dans la production des marchandises. Pour atteindre leurs quotas de production, les usines se sont souvent livrées à la pratique de l'« assaut », qui consistait à accélérer le travail à outrance dans la dernière semaine du mois pour atteindre les objectifs, ce qui a provoqué inévitablement des accidents et la production de marchandises de faible qualité. Les Soviétiques ont donc appris à ne pas acheter les marchandises qui étaient produites au cours de la dernière semaine du mois. Les ouvriers qui n'ont pas coopéré étaient emprisonnés et ceux qui essayaient d'organiser des grèves étaient écroués pour activité « antisoviétique ». Les directeurs couvraient souvent leurs échecs en mentant sur le rendement de leurs usines; ils évitaient ainsi d'être renvoyés.
Au départ, de plus hauts salaires, de meilleurs logements et la reconnaissance publique ont été utilisés comme incitatifs pour atteindre et même excéder les quotas de production. Ceux qui se surpassaient de la manière la plus impressionnante étaient reconnus comme « héros du travail » et ils devenaient des célébrités nationales. Cette campagne, qui a pris fin au milieu des années 1950, a été remplacée par des récompenses plus tangibles comme des vacances, des primes en argent et des marchandises importées. Les syndicats, contrairement à ce qui se faisait dans les systèmes économiques capitalistes, n'ont pas agi pour protéger les ouvriers; au contraire, ils s'assuraient que leurs membres atteignaient les cibles et ils punissaient les ouvriers dont le rendement était peu satisfaisant.
Le communisme réclame l'abolition de la propriété privée. Cela signifie-t-il que personne dans un système économique communiste ne peut rien posséder? Pas du tout. Bien que le capital soit la propriété du gouvernement dans un système communiste, les individus pouvaient toujours posséder certaines choses, notamment des parcelles de terre agricoles pour leurs besoins familiaux et leurs propres maisons. Ce qui ne pouvait être possédé était la terre, la main-d'œuvre et le capital qui pouvait servir à atteindre une plus grande richesse personnelle. L'idée qu'un être humain ne pouvait pas utiliser la main-d'œuvre d'un autre être humain (parfois appelé « capital humain ») est une différence majeure entre le capitalisme et le communisme. Aux premiers jours du communisme, les ressources naturelles, l'industrie lourde et la banque ont été nationalisées. En d'autres termes, le gouvernement a repris ces industries importantes qui appartenaient à des propriétaires privés. Le gouvernement pouvait recourir à son pouvoir et à son contrôle pour moderniser l'industrie rapidement à travers la propriété publique et la planification. Cette richesse a donc d'abord été utilisée pour enrichir la nation par l'intermédiaire des programmes sociaux et de l'emploi. Dans les premières années de l'économie planifiée, l'URSS a connu une croissance économique rapide, mais dans les dernières années, la planification bureaucratique inefficace a fait chuter l'efficience du système.