Leçon 6 : Le dialogue dans les récits
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Leçon 6 : Le dialogue dans les récits

Le dialogue des personnages peut t’informer sur l’action du récit. Il peut aussi t’aider à connaître le caractère du personnage.
Dans un texte, les dialogues sont indiqués en utilisant des guillemets et des tirets ou en utilisant seulement des tirets. S'il ne s'agit que des paroles d’une personne et qu'il n’y a pas de dialogue, les guillemets et les deux-points sont utilisés.
Exemple
La fille est contente. Elle a vu son ami.
« Tu dois venir avec moi au magasin!
– D’accord, mais je dois avertir ma mère.
– Voyons! Tu as 14 ans! Tu n’as pas besoin de sa permission!
– J’ai promis de toujours lui dire où j'étais.
– C’est bébé ça!
– Elle m’a demandé de faire ça pour qu’elle ne s’inquiète pas. Je n’aime pas lui cacher des choses. Tout ce qu’elle me demande c’est de respecter ça; ce n’est pas trop demander et c’est facile de lui téléphoner. »
– D’accord, mais je dois avertir ma mère.
– Voyons! Tu as 14 ans! Tu n’as pas besoin de sa permission!
– J’ai promis de toujours lui dire où j'étais.
– C’est bébé ça!
– Elle m’a demandé de faire ça pour qu’elle ne s’inquiète pas. Je n’aime pas lui cacher des choses. Tout ce qu’elle me demande c’est de respecter ça; ce n’est pas trop demander et c’est facile de lui téléphoner. »
Dans cette situation, les guillemets ouvrent et ferment le dialogue. Des tirets sont utilisés pour indiquer que l’interlocuteur (la personne qui parle) a changé.
Voici un exemple avec seulement des tirets :
La fille est contente. Elle a vu son ami.
– T’es venu à la fête!
– Oui; mes parents ont changé d'idée.
– Excellent! On va s’amuser!
– J’ai dû promettre à mes parents de revenir à l’heure cette fois.
– Ah… ils sont toujours fâchés?
– Oui… ils m’ont dit que ce n’était pas gentil de ma part de les avoir inquiétés de cette manière.
– Mes parents m’ont dit la même chose…
– Peux-tu me dire quand il est dix heures?
– D’accord. On partira ensemble.
– Les deux amis sont rentrés dans le salon et ont commencé à parler avec les autres.
– Oui; mes parents ont changé d'idée.
– Excellent! On va s’amuser!
– J’ai dû promettre à mes parents de revenir à l’heure cette fois.
– Ah… ils sont toujours fâchés?
– Oui… ils m’ont dit que ce n’était pas gentil de ma part de les avoir inquiétés de cette manière.
– Mes parents m’ont dit la même chose…
– Peux-tu me dire quand il est dix heures?
– D’accord. On partira ensemble.
– Les deux amis sont rentrés dans le salon et ont commencé à parler avec les autres.
Dans cette situation, le premier tiret indique la prise de parole. Les tirets qui suivent indiquent que l’interlocuteur (la personne qui parle) a changé. La dernière ligne, sans tiret, indique que le dialogue est terminé.
Voici un exemple où les paroles sont celles d’une personne seulement.
La fille est contente. Elle a vu son ami : « Super! Tu es venu à la fête! »
Elle a commencé à courir vers son ami en souriant.
N’oublie pas!En français, on utilise les guillemets « » Quand on rédige un récit en français, il doit y avoir des espaces insécables placées de la manière suivante : Le garçon est fâché. « Va-t’en chez toi! » |
Les marqueurs de temps sont des mots ou des groupes de mots qui permettent à l’auteur d’organiser son récit. Ils situent les actions dans le temps et les situent aussi les unes par rapport aux autres.
Les marqueurs de temps « mettent de l’ordre » dans un récit et permettent au lecteur de comprendre la chronologie du récit.
Dans un récit les actions peuvent se passer :
Les marqueurs de temps peuvent aussi indiquer la fréquence d’une action. Voici quelques exemples de connecteurs temporels qui indiquent la fréquence : souvent, parfois, quelques fois, jamais, a chaque fois, toujours, chaque jour, une fois par an.
Les marqueurs de temps peuvent aussi indiquer un changement inattendu ou soudain dans l’action. Voici quelques exemples : soudain, d’un seul coup, alors, une nuit, mais, et boom!, tout à coup, subitement.
En portant attention aux marqueurs de temps, tu peux mieux suivre et comprendre la chronologie des actions dans un récit et aussi mieux comprendre les péripéties.
Les marqueurs de temps « mettent de l’ordre » dans un récit et permettent au lecteur de comprendre la chronologie du récit.
Dans un récit les actions peuvent se passer :
- en même temps (événement A se passe en même temps que l’événement B)
- Voici quelques exemples de marqueurs de temps : simultanément, dès l’instant où, pendant, en ce moment, maintenant, à présent
- l’une avant l’autre (événement A se passe avant l’événement B)
- Voici quelques exemples de marqueurs de temps : avant, la vielle, avant cela, plus tôt, hier, avant-hier, la semaine dernière, autrefois
- l’une après l’autre (événement B se passe après l’événement A)
- Voici quelques exemples de marqueurs de temps : demain, ensuite, le quatrième jour, plus tard, un mois après, le lendemain, puis, après-demain, la semaine prochaine, après plusieurs années
Les marqueurs de temps peuvent aussi indiquer la fréquence d’une action. Voici quelques exemples de connecteurs temporels qui indiquent la fréquence : souvent, parfois, quelques fois, jamais, a chaque fois, toujours, chaque jour, une fois par an.
Les marqueurs de temps peuvent aussi indiquer un changement inattendu ou soudain dans l’action. Voici quelques exemples : soudain, d’un seul coup, alors, une nuit, mais, et boom!, tout à coup, subitement.
En portant attention aux marqueurs de temps, tu peux mieux suivre et comprendre la chronologie des actions dans un récit et aussi mieux comprendre les péripéties.