2.7 – Siècle des lumières
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2.7 – Siècle des lumières
Question à l'étude : Dans quelle mesure la nation devrait-elle être le fondement même de l'identité?
Grande idée
- Le concept d'une nation est formé par des aspects historiques, géographiques, politiques, économiques et sociaux.
Pendant le XVIIe siècle (1600), la connaissance scientifique s'était rapidement développée. Les scientifiques et les philosophes avaient démontré que le monde pouvait être expliqué par des lois et un raisonnement scientifiques. Par exemple, les objets ne tombent pas au sol en raison de forces magiques superstitieuses, mais plutôt en raison de la loi de la pesanteur.
Au XVIIIe siècle (1700), les philosophes commencèrent à appliquer le même raisonnement scientifique à des choses telles que le gouvernement, la société et même la religion. Ils ont appliqué des tests de raisonnement scientifiques à chaque aspect des formes de gouvernement traditionnelles et ont découvert qu'il y avait des manques dans les anciennes façons de faire. De tels penseurs en sont venus à conclure que toute personne devrait avoir la liberté de parole, la liberté personnelle, la tolérance religieuse de même que les améliorations politiques et économiques. À ce moment-là, les pays européens étaient régis de façon traditionnelle par les rois et les nobles, lesquels contrôlaient tous les aspects de la vie de leurs sujets. Les gens ordinaires étaient habituellement pauvres et non instruits, sans droits et privilèges tandis que l'aristocratie profitait de la richesse et de libertés presque illimitées.
Les philosophes des 17e et 18e siècles étaient engagés dans des réflexions plutôt radicales qui mettaient au défi les formes de gouvernement traditionnelles. Cette période, alors, devint connue sous le nom de l'Âge de raison ou Les lumières. Elle est décrite comme lumière parce que les philosophes du temps voulaient libérer l'humanité de son ignorance et créer de ce fait, une société parfaite. Les philosophes des lumières firent appel aux monarques européens traditionnels pour réformer leur gouvernement afin que leurs sujets aient plus de libertés et de meilleures conditions de vie. De telles idées ont mené aux idéologies du libéralisme et au républicanisme.
Certains monarques ont essayé de devenir « éclairés », mais seulement jusqu'à un certain degré. À l'évidence, les rois de l'Europe ne voulaient pas abandonner le pouvoir absolu qu'ils avaient réclamé par droit divin. L'Église catholique romaine, qui était la religion prédominante en Europe à ce moment-là, soutenait le droit divin des rois, et ceci influençait toutes les sociétés européennes à obéir à leurs monarques.