3.27 – Le 22e régiment et la bataille de Passchendale




Question à l'étude : Dans quelle mesure les intérêts nationaux devraient-ils être poursuivis?


Grandes idées

  • Nations et États-nations poursuivent des intérêts nationaux de différentes façons.
  • Le nationalisme peut influencer la décision de poursuivre des intérêts nationaux.
  • Le nationalisme peut influencer la façon dont les intérêts nationaux sont poursuivis.

Plusieurs Canadiens français ont été bouleversés par le manque d'engagement dans l'armée de la part du Québec. Une solution au problème avait été créée par quelques citoyens riches. Ils pensaient que les Canadiens français seraient plus incités à s'engager dans l'armée s'ils servaient avec d'autres Canadiens français. Le désormais célèbre Royal 22e Régiment, surnommé le Van Doos (d'après les deux premières syllabes du numéro de leur bataillon, le vingt-deuxième), avait pris corps.

Tu peux en apprendre plus sur le 22e régiment en visitant le site du régiment.

Exemple de bravoure de Jean Brillant du 22e régiment

« Le premier jour de la bataille d'Amiens, le lieutenant Jean Brillant du 22e Bataillon s'était rué sur l'ennemi et avait capturé un poste d'artillerie ennemi. Bien que blessé, il avait mené au combat un petit groupe qui avait attaqué et capturé 15 mitrailleuses allemandes et fait 150 prisonniers. À nouveau blessé, il avait ensuite organisé un assaut sur une mitrailleuse de quatre pouces qui tirait à bout portant sur son bataillon. Il était mort deux jours plus tard en ayant gagné la C.V. (Croix de Victoria - la médaille d'honneur la plus élevée qu'un soldat canadien de la Première Guerre mondiale pouvait recevoir). »
— Extrait d'Anciens Combattants Canada

Le Van Doos et la bataille de Passchendale

« Au cours d'une série d'attaques ayant débuté le 26 octobre, les Canadiens (y compris le Royal 22e Régiment), sous un feu nourri, avaient avancé pas à pas de cratère d'obus en cratère d'obus sur le champ de bataille boueux. Puis, le 30 octobre, avec le concours de deux divisions britanniques, ils avaient entamé leur assaut de Passchendale lui-même. Ils avaient pris les environs en ruine du village pendant une violente averse et pendant cinq jours ils avaient tenu bon, l'air grave, souvent dans la boue jusqu'à la taille et exposés à la grêle des éclats d'obus acérés allemands. Le 6 novembre, quand les renforts étaient arrivés, les quatre-cinquièmes des attaquants étaient morts. Passchendaele était devenu une épreuve cruelle pour les Canadiens qui ont compté 15 654 victimes sur le champ de bataille. Neuf Canadiens y ont été décorés de la Croix de Victoria. »
— Extrait d'Anciens Combattants Canada


L'histoire de Passchendale est difficile à raconter. Le Van Doos avait souffert de très nombreuses pertes dans la mesure où il était sur les lignes de front de la bataille depuis le début. Écoute attentivement Monsieur Vanier raconter son histoire parce qu'elle révèle les sentiments profonds du nationalisme des membres de ce bataillon. Essaie d'imaginer que tu es dans une situation identique à celle du Van Doos en ces jours d'octobre 1917. La photo ici montre des soldats blessés que l'on amène à l'hôpital. Essaie d'imaginer combien il était dur de combattre dans la boue où beaucoup se noyaient, une bataille où plus d'un demi-million de soldats (des deux côtés) ont perdu leur vie en quelques jours. Lorsqu'il parle de l'histoire de Passchendale, Monsieur Vanier ne discute pas de son propre sacrifice (il a perdu une jambe à la suite de ses blessures pendant le combat). Au lieu de cela, il décrit les actes de courage, de détermination et de camaraderie qui ont aidé les soldats à traverser cette horrible épreuve.



Tu peux en apprendre plus sur la bataille de Passchendale en lisant cet article tiré du Musée canadien de la guerre.