6.13 – Les autochtones et le colonialisme




Question à l'étude : Dans quelle mesure l'internationalisme devrait-il être approfondi?


Grandes idées

  • Les nations et les États-nations s'engagent dans des affaires rĂ©gionales et internationales pour diffĂ©rentes raisons, y compris la stabilitĂ© Ă©conomique, l'autodĂ©termination, la paix, la sĂ©curitĂ© et l'humanitarisme.
  • Plusieurs organismes favorisent l'internationalisme.
  • La poursuite de l'internationalisme produit divers impacts.
  • La poursuite de l'internationalisme influence la façon dont les problèmes mondiaux contemporains sont gĂ©rĂ©s (conflit, pauvretĂ©, dette, maladie, environnement, droits de la personne).

Une voix internationale pour le peuple autochtone

Les problèmes affectant les peuples autochtones du monde démontrent le lien entre les intérêts nationaux et internationaux. Ces problèmes démontrent également la nécessité :

  • de dĂ©finir le statut de la nation et de la « nation Ă  l'intĂ©rieur de la nation »;
  • de dĂ©finir les applications du droit international Ă  l'intĂ©rieur des États-nations;
  • de protĂ©ger les droits de la personne de tous les peuples du monde;
  • d'assurer l'accès Ă©quitable pour toutes les nations aux Nations Unies.

Le colonialisme est une préoccupation internationale pour les peuples autochtones

« Le colonialisme [est] un [problème] international pour les peuples autochtones de deux façons. Non seulement a-t-il impliqué le contact de ressortissants européens, mais il a regroupé diverses nations autochtones à l'intérieur de nouvelles limites politiques. Des peuples autochtones différents ont été mis dans une situation commune vis-à-vis des nouveaux gouvernements établis par le colonialisme. Ils ont appris que d'agir seuls sur la base des groupes tribaux était inefficace. Leurs efforts seraient écartés comme désunis. Pour effectuer un changement dans cette nouvelle situation, les alliances des peuples autochtones à l'intérieur des nouvelles frontières nationales ont promis d'être plus efficaces. »

— Extrait de « Background to the Formation of the World Council of Indigenous Peoples »
par Douglas Sanders, professeur de droit, Université de la Colombie-Britannique,
Vancouver, Colombie-Britannique, Canada
Avril 1980 , http://www.cwis.org/