7.15 – Création du Parti Québécois et referendum de 1980
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7.15 – Création du Parti Québécois et referendum de 1980
Question à l'étude : Jusqu'à quel point les individus et les groupes devraient-ils embrasser une identité nationale?
Grandes idées
- Il existe de multiples perspectives sur l'identité nationale au Canada.
- Les défis et les opportunités sont associés à la promotion de l'unité nationale canadienne.
- Les citoyens devraient être reconnaissants des tentatives historiques de développer une identité nationale.
- Les citoyens devraient respecter les points de vue des autres avec des visions alternatives d'identité nationale.
Le Parti Québécois (PQ)
Consacré au nationalisme du Québec et à l'indépendance du Québec, le Parti Québécois a été formé en 1968 après l'échec d'une offre d'avoir une relation particulière appelée la souveraineté-association approuvée par le parti libéral du Québec. La souveraineté-association était d'établir un genre de lien particulier entre le Québec et le reste du Canada. Essentiellement, le Québec serait une nation indépendante, mais avec une association économique avec le Canada.Un dirigeant clé du Parti Québécois fut René Lévesque. Il a mené le Parti Québécois dans les élections provinciales du Québec sur la plateforme de l'indépendance pour le Québec, gagnant par la suite le pouvoir provincial en 1976. En tant qu'élément de ses actions d'encourager la langue et la culture françaises, le Parti Québécois a voté le projet de loi 101 appelé la Charte de la langue française, laquelle a fait du français la seule langue officielle du Québec.
Lorsque le rapatriement de la constitution canadienne a débuté, Lévesque et le Parti Québécois ont demandé un référendum de la part du peuple du Québec sur la question à savoir si le Québec devait demeurer dans le Canada.
La question référendaire du Québec en 1980« Le gouvernement du Québec a fait connaitre sa proposition d'en arriver, avec le reste du Canada, à une nouvelle entente fondée sur le principe de l'égalité des peuples; cette entente permettrait au Québec d'acquérir le pouvoir exclusif de faire ses lois, de percevoir ses impôts et d'établir ses relations extérieures, ce qui est la souveraineté, et, en même temps, de maintenir avec le Canada une association économique comportant l'utilisation de la même monnaie; aucun changement de statut politique résultant de ces négociations ne sera réalisé sans l'accord de la population lors d'un autre référendum; en conséquence, accordez-vous au gouvernement du Québec le mandat de négocier l'entente proposée entre le Québec et le Canada? »
— Récupérée de
La question référendaire, 10/08/08
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La question posée par le référendum du Québec en 1980 a été rejetée par 60 % des électeurs du Québec. Pendant un certain temps après cette défaite séparatiste, la question de la séparation ou de la création d'un Québec souverain n'a pas été poursuivie aussi avidement qu'auparavant.
Lorsque les négociations entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires se sont produites à propos du rapatriement de la constitution canadienne, le Québec a refusé d'accepter la nouvelle constitution. Le Parti Québécois ne donnerait pas son accord sur les conditions de la nouvelle constitution à moins qu'une disposition ait été prise pour un droit de véto du Québec sur les amendements constitutionnels et une identification distincte du Québec au Canada. Lorsque les entretiens avec le Québec au sujet du rapatriement de la constitution canadienne ont échoué, la question de la séparation du Québec a été de nouveau été poursuivie activement par le Parti Québécois.