3.6 – Idées libérales classiques au sujet des systèmes économiques (suite)
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3.6 – Idées libérales classiques au sujet des systèmes économiques (suite)
Question à l'étude : La résistane à l'idéologie est-elle justifée?
Adam Smith (1723-1790) et le libéralisme économique classique
Les idées des philosophes des Lumières ont aidé l'industrialisation à avancer par leur influence sur la structure politique, économique et sociale de la société. Un de ces penseurs s'appelait Adam Smith. Il a élaboré une théorie sur le libéralisme classique et l'économie.
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Adam Smith n'était pas d'accord avec les pratiques du mercantilisme. Dans son livre Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), Smith défendait le capitalisme parce qu'il croyait à la liberté économique individualiste. Selon lui, si les chefs d'entreprise étaient libres de déterminer ce qui devait être produit et libres de tirer profit de leurs entreprises, ceux-ci rémunèreraient mieux leurs employés. Une situation où tout le monde gagne.
Smith croyait que les gouvernements ne devraient avoir aucun contrôle sur la façon de vendre ou d'acheter les biens de consommation sur le marché. Smith préconisait une attitude de laissez-faire ou sans intervention de la part du gouvernement.
Smith croyait que les gouvernements ne devraient avoir aucun contrôle sur la façon de vendre ou d'acheter les biens de consommation sur le marché. Smith préconisait une attitude de laissez-faire ou sans intervention de la part du gouvernement.
- Laisser les entrepreneurs déterminer l'offre et la demande
- Laisser la concurrence, l'offre et la demande déterminer le prix des biens et services
- Le bien commun serait mieux servi si l'économie était laissée aux mains des producteurs et des consommateurs.
Examine le tableau suivant. Il illustre les différences fondamentales entre le mercantilisme et la théorie d'Adam Smith.
Mercantilisme | Capitalisme |
Intervention gouvernementale : Le gouvernement joue un grand rôle dans le milieu des affaires. | Intervention gouvernementale : Le gouvernement est à peu près absent du milieu des affaires. |
Entreprise et marché : Dans un système de monopoles, seulement quelques grandes entreprises contrôlent le marché. | Entreprise et marché : Dans un système de concurrence, plusieurs entreprises, grandes et petites, sont en concurrence sans aucune règlementation gouvernementale. |
Richesse : Le gouvernement et quelques individus possèdent la majorité des richesses. | Richesse : La distribution des richesses est faite parmi une grande partie de la population sans contrôle gouvernemental. |
Adam Smith croyait qu'en limitant l'intervention du gouvernement dans les affaires d'ordre économique, une économie véritable en ressortirait.
Le capitalisme de laissez-faire est un système libéral économique basé sur les idées d'Adam Smith. Il s'agit d'une forme de capitalisme qui repose sur l'idée que le gouvernement ne soit ni impliqué dans la prise de décisions économiques ni dans la protection de la force ouvrière.
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Lis
« Adam Smith et la richesse des nations »
aux pages 103 à 105 de ton manuel
Comprendre les idéologies.
Ces pages t'aideront à approfondir ta compréhension de l'élaboration du libéralisme classique.
Prends des notes, soit dans un cahier ou sur ton ordinateur, sur ce que tu viens de lire dans ton livre. Familiarise-toi avec le guide Comment prendre des notes. Une fois terminé, reviens à cette page afin de continuer ce module. |
Quelques principes de base du libéralisme classique selon Adam Smith
OU, encore, observe la recette d'Adam Smith suivante :
Comment le libéralisme classique aborde-t-il un système économique?
La direction économique que le libéralisme classique prend est fondée sur l'individualisme.
- Toute limitation (facteurs de production) de certains domaines comme la terre, la main-d'œuvre et le capital devrait être contrôlée par les individus.
- Les questions d'ordre économique – tels le comment, le quoi et le qui produit – trouveront leur réponse à la suite des rapports entre les consommateurs et les producteurs du marché en question.
- Le gouvernement doit n'avoir aucun contrôle sur les droits de possession de tout produit sur le marché.
- Le bien commun tirera profit des valeurs économiques, des libertés économiques individuelles, de la concurrence, de l'intérêt personnel et de la propriété privée.