3.32 – Le traitement des Canadiens immigrés de pays ennemis
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3.32 – Le traitement des Canadiens immigrés de pays ennemis
Question à l'étude : Dans quelle mesure les intérêts nationaux devraient-ils être poursuivis?
Grandes idées
- Nations et États-nations poursuivent des intérêts nationaux de différentes façons.
- Le nationalisme peut influencer la décision de poursuivre des intérêts nationaux.
- Le nationalisme peut influencer la façon dont les intérêts nationaux sont poursuivis.
- Le nationalisme peut engendrer de la xénophobie.
Explorer le nationalisme en temps de guerre: Xénophobie
Le taux de nationalisme est toujours très élevé en temps de guerre. Le nationalisme peut pousser les gens d'un pays à se soutenir mutuellement. Malheureusement, le nationalisme peut aussi affecter la façon dont les gens qui sont «différents» sont perçus. Par exemple, les gens peuvent regarder les objecteurs de conscience et les pacifistes avec hostilité. Pourquoi ces gens ne devraient-ils pas se battre pour le pays où ils vivent en raison de leurs croyances religieuses?Une autre réaction est la xénophobie. Les citoyens dans un État-nation peuvent développer de solides sentiments de méfiance, voire de la haine, envers les personnes qui ont immigré en provenance du pays ennemi. Ce type de réaction a été plus récemment observé aux États-Unis après 9-11. Les personnes de confession musulmane et les immigrants du Moyen-Orient ont été soumis à des attaques personnelles, détenus dans des camps de détention tels que Guantanamo Bay sans procès, et généralement soupçonnée d'activités qui pourraient aider les terroristes de leur ancienne nation. Ce type de profilage racial est souvent le résultat de préjugés et provoque des problèmes entre les personnes de différents groupes raciaux ou nations.
Bien que les Canadiens aiment à penser qu’ils agiraient différemment, notre passé raconte une autre histoire. Le niveau accru de nationalisme a provoqué les gouvernements à mettre les «indésirables» dans les camps d'internement pendant la Première Guerre mondiale.
Lis les citations et les articles de la page suivante et examine attentivement la carte qui suit. Qu'est-ce que ces documents historiques te racontent sur le nationalisme canadien pendant la Première Guerre mondiale?
Carte des camps d’internement durant la Première Guerre mondiale.
Ces camps d'internement logeaient ceux considérés comme une menace
pour la sécurité nationale et étaient des prisons pour tout immigrant au
chômage ou licencié de son emploi dans
le climat du nationalisme exacerbé en période de guerre. Les camps
d'internement étaient principalement constitués de mineurs licenciés ou
d’ouvriers de la ville. Certaines communautés ont également utilisé la guerre
comme une occasion de se débarrasser de personnes qu'elles ne voulaient pas et
expédier les immigrants récents dans des camps.
Le gouvernement canadien ne pouvait pas se permettre de mettre les agriculteurs dans les camps. Avec un grand nombre d'hommes qui se battaient à l'étranger, il était nécessaire de garder autant de bras que possible afin de travailler les terres agricoles. Cependant, même les agriculteurs devaient se faire enregistrer auprès de la police, avaient leurs empreintes digitales prises, portaient une carte d'identification, et devaient renoncer à l'ensemble de leurs armes à feu. Le gouvernement a fermé les écoles, les églises, les organisations et les journaux gérés par les étrangers soi-disant ennemis. De nombreuses entreprises allemandes et austro-hongroises ont également été contraintes de fermer.
Les conditions de vie dans les camps d'internement étaient généralement très mauvaises. Les bâtiments étaient froids, humides et surpeuplés. Quand il y avait une pénurie de main-d'œuvre, les hommes internés effectuaient le travail physique pénible. De nombreux internés ont été maintenus dans les camps jusqu’en 1920, soit 2 ans après la fin de la guerre.
Le gouvernement canadien ne pouvait pas se permettre de mettre les agriculteurs dans les camps. Avec un grand nombre d'hommes qui se battaient à l'étranger, il était nécessaire de garder autant de bras que possible afin de travailler les terres agricoles. Cependant, même les agriculteurs devaient se faire enregistrer auprès de la police, avaient leurs empreintes digitales prises, portaient une carte d'identification, et devaient renoncer à l'ensemble de leurs armes à feu. Le gouvernement a fermé les écoles, les églises, les organisations et les journaux gérés par les étrangers soi-disant ennemis. De nombreuses entreprises allemandes et austro-hongroises ont également été contraintes de fermer.
Les conditions de vie dans les camps d'internement étaient généralement très mauvaises. Les bâtiments étaient froids, humides et surpeuplés. Quand il y avait une pénurie de main-d'œuvre, les hommes internés effectuaient le travail physique pénible. De nombreux internés ont été maintenus dans les camps jusqu’en 1920, soit 2 ans après la fin de la guerre.
Source: Heritage Community Foundation