8.20 – Le Canada et l’environnement




Question à l'étude : Dans quelle mesure les individus et les groupes devraient-ils souscrire à une identité nationale?


Grandes idées

  • Les individus, les groupes et les gouvernements au Canada utilisent de nombreuses méthodes afin de promouvoir une identité nationale.
  • Il y a des défis et des opportunités associés avec la promotion d'une unité nationale canadienne.
  • Les citoyens doivent apprécier les tentatives historiques et contemporaines pour développer une identité nationale.
  • Il existe une variété de perspectives sur les visions futures du Canada.
  • Nous devons respecter les points de vue des autres sur les visions alternatives de l'identité nationale.

L'environnement : Un problème international et canadien

Le Canada est assurément un vaste et beau pays avec une faune variée. Le paysage est une grande partie de l'identité canadienne et est également une partie de ce qui rend les Canadiens si fiers de leur héritage. La protection de l'héritage environnemental du Canada pour les générations futures de Canadiens semble être une question de fierté nationale.


« Les Canadiens veulent des solutions équilibrées pour la protection de l'environnement et de la croissance économique. L'équilibre signifie de s'assurer de prendre des décisions économiques qui sont responsables au point de vue environnemental. Mais l'équilibre exige également que les décisions environnementales soient économiquement responsables. »
— L'Honorable John Baird, P.C., M.P., ministre de l'Environnement, avril 2007.
Cout du projet de loi C-288 pour les familles et les entreprises canadiennes, rapport d'étude, 2007.

Un des principaux problèmes auxquels font face le Canada et la communauté internationale a été ce qui devrait être fait au sujet des incidences du réchauffement planétaire sur l'environnement. Évidemment, il ne s'agit pas d'un problème récent et des tentatives ont été faites dans le passé pour le résoudre. Des engagements environnementaux internationaux ont été décrits dans le protocole de Kyoto de 1997. La plupart des nations des Nations Unies ont signé le protocole faisant de celui-ci un accord international en 1998.

L'Accord de Kyoto était un amendement à la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques des Nations Unies. L'intention de l'Accord de Kyoto était de réduire les gaz à effet de serre dans un effort d'empêcher le changement climatique provoqué par l'activité humaine.

Que sont les gaz à effet de serre?


L'image de droite identifie trois principaux gaz à effet de serre :

  • le dioxyde de carbone;
  • le methane;
  • l'oxyde nitreux.

Lorsque ces gaz apparaissent dans des niveaux supérieurs à ce que les sources normales peuvent retirer, elles peuvent affecter la qualité de la vie humaine. La brume, la pollution atmosphérique, les pluies acides et le réchauffement planétaire sont tous des conséquences des excédents de ces gaz dans l'atmosphère.

Qu'y-a-t-il de si mauvais au sujet du réchauffement planétaire? En bref, le réchauffement planétaire détruit les environnements naturels sur la terre et dans les océans, ce qui aura comme conséquence la perte de la faune et par la suite rendra la terre inhabitable pour les êtres humains.


Lis les Impacts et adaptation liés aux changements climatiques sur le site Web des Ressources naturelles Canada pour comprendre ce que les scientifiques disent à propos du réchauffement planétaire dans diverses régions canadiennes.

Le Canada a signé l'Accord de Kyoto en 1998, mais ce n'est qu'à la fin de 2002 que le gouvernement canadien a ratifié formellement l'Accord et non sans de nombreux débats enflammés. La ratification signifiait que le Canada devait répondre aux normes rigoureuses d'émissions de gaz à effet de serre de l'Accord. Il s'agit du moment où les problèmes réels ont surgi. Bien que les écologistes étaient contents, les critiques de l'Accord étaient outragés.

L'Accord de Kyoto a réclamé des coupures significatives aux émissions d'ici 2012. Ces cibles d'émissions ont été démolies par les critiques en 2002; certains ont nié que le réchauffement planétaire existait et qu'il pouvait être influencé par une activité humaine.

Les critiques de l'Accord ont débattu le fait qu'atteindre de telles cibles d'émissions serait une loi draconienne très difficile pour l'industrie et serait une énorme contrainte financière pour les Canadiens. En résumé, suivre l'Accord de Kyoto mènerait le Canada à une crise financière. De plus, les critiques ont précisé qu'il était injuste que le Canada atteigne les cibles lorsque le plus grand émetteur de gaz à effet de serre sur la planète, les États-Unis avaient refusé de ratifier l'Accord. En plus, les énormes pollueurs environnementaux de la Chine et de l'Inde, avec leurs économies émergentes, n'étaient pas tenus de répondre aux normes de l'Accord.

Récemment, la plupart des gens ont convenu que le réchauffement planétaire se produit comme le démontre la fonte des glaciers et que l'activité industrielle humaine est quelque peu responsable. Cependant, les critiques de l'Accord de Kyoto maintiennent toujours que de répondre aux normes des émissions des gaz à effet de serre de 2012 serait astronomiquement dispendieux. D'un autre côté, les écologistes continuent de disputer le fait que de ne pas atteindre les cibles pourrait faire de la terre un endroit très inhospitalier pour les humains.