8.10 – Statut du Québec au Canada
Completion requirements
8.10 – Statut du Québec au Canada
Question à l'étude : Dans quelle mesure les individus et les groupes devraient-ils souscrire à une identité nationale?
Grandes idées
- Il existe de multiples perspectives sur l'identité nationale au Canada.
- Les individus, les groupes et les gouvernements au Canada utilisent de nombreuses méthodes afin de promouvoir une identité nationale.
- Il y a des défis et des opportunités associés à la promotion de l'unité nationale canadienne.
- Il y a diverses perspectives sur les visions futures du Canada.
- Nous devons apprécier les tentatives historiques et contemporaines de développer une identité nationale.
- Nous devons respecter les points de vue des autres sur des visions alternatives d'identité nationale.
Le mouvement de la souveraineté au Québec : une fidélité nationaliste conflictuelle


Le statut du Québec dans la Confédération est une question qui est venue à l'attention nationale plusieurs fois au cours des quatre dernières décennies. Lorsque la constitution a été rapatriée et mise à jour en 1982, le Québec était la seule province qui n'avait pas signé le document qui décrivait le Canada comme fédération. Depuis 1982, plusieurs tentatives ont été faites afin de solidifier le statut du Québec dans la Confédération.
Le mouvement de la souveraineté au Québec ne s'est pas développé instantanément. Historiquement, le Québec a commencé en tant que colonie française. Après les sept années de guerre, le Québec est devenu une colonie britannique en 1763. Alors que le Canada se développait, la majorité francophone ou de langue française au Québec est devenue de plus en plus préoccupée par le maintien de sa culture canadienne-française.
Dans les années 1960, la « Révolution tranquille » a débuté au Québec. Avec cette révolution, le concept des Deux Nations s'est développé. Ce concept des Deux Nations était basé sur les deux nations fondatrices de la France et de la Grande-Bretagne des périodes coloniales. C'était généralement un mouvement pour obtenir plus de pouvoirs décisionnels de la part du gouvernement fédéral pour le Québec afin que le Québec puisse être encore plus « maitre dans sa propre maison ». Le concept des Deux nations a été accepté par beaucoup de fédéralistes à l'exception des premiers ministres John Diefenbaker et Pierre-Elliott Trudeau qui ont indiqué que le Québec était « une province comme toutes les autres » et n'avait pas besoin de pouvoirs supplémentaires.
En accord avec le climat politique et social des années 1960, les Québécois (en particulier les jeunes adultes) ont voulu secouer le status quo. De nombreux activistes québécois organisés en partie politique ont visé à formaliser le caractère unique du Québec au Canada. La majorité d'activistes politiques francophones n'a pas cru que le Québec devrait continuer à être une province au Canada; ils ont préconisé la création d'un État séparé ou d'une nation appelée le Québec.
Un mouvement politique extrémiste, le Front de libération du Québec (FLQ), a décidé d'avoir recours à la violence pour atteindre son but de la séparation du Québec du Canada. Ceci a mené à la Crise d'octobre de 1970.
La Crise du Front de libération du Québec (FLQ)/octobre, 1970 : Le recours à la violence
Le Front de libération du Québec (FLQ) a été formé afin de poursuivre l'indépendance du Québec du Canada. Frustré de l'inefficacité des négociations avec le gouvernement fédéral, le Front de libération du Québec (FLQ) a eu recours à la violence pour atteindre ses objectifs. Le Front de libération du Québec (FLQ) a été actif comme groupe terroriste sous un autre nom depuis 1963.
Regarde la video du Manifeste du Front de libération du Québec tel que
lu par Gaétan Montreuil, le 8 octobre 1970 sur les ondes de Radio-
Canada durant le Téléjournal de 22 heures.
Clique pour lire le texte intégral du manifeste du Front de Libération du Québec ( FLQ)